Petite réflexion égocentrique. Parlons un peu de MOI...

   Le truc marrant avec les réflexions intimes, c'est qu'on trouve toujours plus facile de réfléchir sur les autres que sur soi même. Comme dit le célèbre proverbe du Kazakhstan; "Il est plus facile de voir la poussière dans l'oeil de son voisin que la pierre dans sa propre rétine."

• Etant donné que la gestion de ma vie s'apparente parfois plus à un chemin désorienté qu'à un réel projet planifié avec intro-développement-conclusion (et alors après tout? je suis pas formaté, et puis?...) je me demande parfois si je suis pas une sorte de Jack Sparrow; aussi taré et incompréhensible sauf que mon compas à moi, il est vraiment cassé et n'indique rien d'autre que le néant... Première mission; retrouver le Nord.
• Puisque mon compas n'indique ni la Perle Noire, ni le coffre de Davy Jones, ni quoique ce soit, c'est à se demander comment je peux indiquer de quelconques directions aux gens qui m'entourent. Un peu comme si Frank Ribéry expliquait comment prendre gout à la lecture ou un Requin blanc qui expliquerait les bienfaits de la nourriture végétarienne... Deuxième mission: arréter de me la raconter M."Sagesse" en dispensant des conseils et autres citations philosophiques à deux balles que je n'applique pas (assez) moi même.
• Après une discussion samedi aussi riche que charmante sur la/les religion(s), me rendre compte que je ne suis, à l'instar de nous tous, qu'un enfant non désiré de Dieu (vous avez le droit de cahnger le nom en fonction de vos convictions). Et que je n'ai donc rien à attendre ni espérer de lui ni de qui que ce soit d'autre d'ailleurs. Troisième mission: réaliser que je ne suis qu'un être de matière organique que rien ne rend différent ou plus spécial par rapport aux autres.
• Quatrième mission: porter des pantalons moins moulants à l'entrecuisse face sud, parait que c'est génant. (ou arreter d'être en permanence en érection quand je suis avec du monde)
• Puisque la vie toute entière est un chemin avec ses joies comme ses peines, il me faut bien avancer sans pour autant avoir besoin d'un moteur pour le faire. Cinquième mission: cesser de me chercher des moteurs aussi grisants à plein régime que douloureux lorsqu'ils calent. Les reflets colorés du vol de l'éphémère illuminent le jour mais s'éteignent avec lui...

"Mesdames et Messieurs, ici le commandant de bord. Nous venons de traverser une zone de turbulences pessimistes provoquées par des idées noires égocentriques provenant d'indications nombrilistes d'un aiguilleur du ciel de mauvais poil. Tout l'équipage et moi même vous prions d'accepter nos excuses pour la gène occasionnée. Le vol pourra reprendre son cours normal dés que le cap sera retrouvé."