Citations classes: philosophe, cinéaste? Bâle, New York?
Bien que je ne connaisse que superficiellement leurs oeuvres respectives, j'ai une profonde admiration pour deux hommes. Enfin, admiration, l'un d'eux m'énerve profondément à vrai dire, ces derniers temps. Mon admiration peut se résumer en leurs citations en fait. Friedrisch Nietzsche (c'est lui qui m'énerve: déjà, avec un prénom aussi chiant à écrire, il cherche un peu...) a écrit la célèbrissime phrase "Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort." (reprise par tout plein de gens à tort et à travers, voire même pour vendre des chaussures de sport ce qui m'énerve encore plus, mais là, il y est pour rien!) Ce qui laisse supposer que chaque épreuve fait partie d'un chemin et que chaque coup dur nous enseigne finalement quelque chose nous permettant d'avancer. A condition bien sur que ce coup dur n'entraine pas notre mort, parce que du coup, forcément, ça sert plus à rien. Malin ce Fred (ouais, j'ai simplifié); vu qu'il est mort, il peut ramener sa gueule, tiens! Je me suis toujours demandé s'il fallait voir cette phrase comme un encouragement à se montrer fort quoiqu'il arrive, un peu façon "positive attitude". Genre;"Ok, tu viens d'apprendre que t'avais le cancer et ta femme t'a quitté, mais bon, tu vas voir, quand t'auras digéré tout ça, comment que tu vas trop te sentir bien! Alors c'est bon, arrête d'être chiant à déprimer, hein!"
Et puis il y a Woody Allen. Lui il a une tête plus sympa, il a pas un nom qui ressemble à un ordre et il couche avec sa fille adoptée (ouais, je sais, mais moi, en fait, je trouve ça classe, parce qu'il assume!). Il a dit plein de trucs marrant Woody, le célèbre "Quand j'écoute Wagner, j'ai envie d'envahir la Pologne." entre autres. Il a aussi dit "Quand j’ai été kidnappé, mes parents ont tout de suite agi : ils ont loué ma chambre." et "Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon grand-père qui me l'a vendue sur son lit de mort." (allusions ironiques à ses origines juives? Si oui, c'est drôlement fort!) Mais il a mis un petit bémol à la phrase notre ami Frédo: "L'homme n'amène pas son propre malheur, et si nous souffrons, c'est par
la volonté de Dieu, bien que je n'arrive pas à comprendre pourquoi il
se croit obligé de tellement en remettre." En gros, ok, on en prend plein la gueule, ça peut être utile, mais bon, pas besoin d'en mettre autant non plus. (Bon mon médecin est pas trop d'accord avec le fait qu'on n'y soit pour rien mais lui, je l'emmerde.)
Je dois dire que même si ça sent un peu la démagogie cette phrase, je me sens plus proche de Woody. C'est vrai, par moments, on voudrait dire "Ok, c'est bon, là, j'ai compris, vous pouvez arrêter de taper." ou "Euh... je suis censé apprendre quoi au juste si vous me re-défoncez la gueule à chaque fois?" Et puis d'un seul coup, ça m'a frappé: c'est vrai qu'on apprend des trucs à chaque fois. Et que Woody se trompe peut être quand il dit que c'est pas notre faute et que, quelque part, la victime cherche toujours son bourreau. Moi j'apprend plein de trucs en ce moment, mais un peu à l'instar de mes élèves, j'aimerais bien arrêter d'apprendre dans la gueule au moins quelque temps.
Le dernier "philosophe" que je citerai s'appelle Tyler Durden qui dit cette phrase délicieusement nihiliste "C'est seulement quand on tout perdu qu'on est réellement libre." Est ce que perdre ses illusions et conclure que l'on doit changer ce qu'on pensait être au fond de soi même compte dans tout ça? On verra bien.
Petites notes pessimistes post weekend (non non, ce post était un post OPTIMISTE, j'vous jure!): Les Colts sont toujours aussi forts et les Eagles sont vraiment en dessous de tout (Putain, c'était les Redskins en face, merde!)